Lundi, 20h20 gare d'Austerlitz à Paris. Le train de nuit pour Nice part à 20h51. Mais mieux vaut arriver en avance. Comme il n'y a pas de wagon bar à bord mais seulement un point snack minuscule proposant quelques gâteaux et que le voyage s'annonce long (plus de douze heures), il est plus prudent d'acheter un sandwich à la volée avant de monter... Puis direction la voie quatre qui se devine plus qu'elle ne se voit dans cette gare, en pleins travaux, déjà plongée dans la pénombre. À l'embarquement, première surprise : les wagons sentent le neuf mais ont un petit côté vintage, voire soviétique. Normal, il s'agit de vieilles rames Corail datant des années 1980 remises au goût du jour.
Et oui, les bons vieux trains de nuit qui ont failli disparaître dans les années 2010 avec la concurrence des avions low-cost et des TGV sont de retour, sous l’impulsion de l’État. Alors qu'il ne restait que deux lignes de nuit en France (Paris-Briançon et Paris-La Tour de Carol) en 2021, on en compte désormais…