« Dans l’état actuel des choses, on ne pourra pas échapper à des hausses de fiscalité, particulièrement sur les entreprises », reconnaît, amer, un poids lourd de l’ancienne majorité, qui poursuit : « C’est cruel pour notre mouvement qui jusqu’à présent avait réussi à mettre en place un climat économique porteur. » Prises en étau entre un paysage politique éclaté et des finances publiques qui dérapent, les entreprises pourraient ainsi bien être une cible de choix pour faire des économies et dégager de nouvelles recettes. « On ne peut pas se permettre de faire marche arrière sur la politique de l’offre, se désole-t-on déjà du côté du Medef, d’autant plus que celle-ci porte ses fruits. »
« Cibler les entreprises, c’est cibler les leviers économiques indispensables à l’activité et à l’emploi. Si on remet cela en cause, on va dans le mur », reprend François Asselin, président de la Confédération des PME, après un long soupir. «