C'est la grande étape à venir pour le nouveau premier ministre. Une fois qu’il aura composé son gouvernement, Gabriel Attal se rendra devant les parlementaires pour prononcer le traditionnel discours de politique générale. Une prise de parole au cours de laquelle le chef du gouvernement exposera son programme, d'abord à l'Assemblée nationale, puis le lendemain au Sénat... avant de solliciter, éventuellement, un vote de confiance.
Depuis la nomination du jeune ministre d’Emmanuel Macron, l’opposition insiste pour que ce dernier choisisse de se soumettre à cette onction facultative du Parlement. S'il ne le fait pas, «nous le forcerons à se soumettre à un vote de confiance par une motion de censure» a menacé Manuel Bompard, coordinateur national de La France Insoumise. Autre son de cloche du côté du Rassemblement national(RN) : «Je ne pense pas que les Français veuillent qu'on ferme la porte a priori, qu'on censure a priori un gouvernement qui n'a encore rien fait ou qui n'a encore rien…