Une éruption et des dizaines de vols annulés. En Sicile, l’Etna, volcan le plus actif d’Europe, est entré en activité le 5 juillet au matin, provoquant la fermeture de l’aéroport de Catane en raison de la retombée de cendres sur les pistes. La plateforme avait rouvert ses pistes à 15 heures le même jour. Dans l’archipel des îles Eoliennes, non loin de l’Etna, le volcan Stromboli a quant à lui été placé en «alerte rouge» par la protection civile, laissant craindre un regain d’activité qui s’est matérialisé ce samedi.
Si d’autres vols venaient à être annulés, quels sont vos droits ? Une éruption volcanique est considérée comme «une circonstance extraordinaire» qui ne relève pas de la responsabilité des compagnies aériennes. «Certaines situations constituent de façon incontestable des circonstances exceptionnelles justifiant l'annulation du vol : l'éruption d'un volcan bloquant le trafic aérien, un fort enneigement, une tempête, un cyclone, un séisme, un acte de terrorisme, etc.», rappelle le Centre européen des consommateurs. De ce fait, les passagers ne peuvent réclamer d'indemnisation forfaitaire pour compenser le préjudice subi par l'annulation d'un vol, comme l'exige en temps normal le règlement européen n°261/2004.
La compagnie est toutefois tenue de rembourser les billets des vols annulés. «Elle peut aussi proposer au voyageur un vol à une date ultérieure, ce que le passager est en droit de refuser et ce qui ouvre la voie à un remboursement, éventuellement sous la forme d'un avoir », rappelait au Figaro en 2021 Anaïs Escudié, fondatrice du site RetardVol.fr. «Chaque compagnie a ses propres règles et il est vivement conseillé d'examiner dans le détail les conditions générales de vente», conseille Anaïs Escudié qui ajoute que légalement, si le voyageur décide d'annuler lui-même son billet alors que son vol est maintenu, rien n'oblige la compagnie à le rembourser.
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