Michel Blanc, le rire et la mélancolie

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Michel Blanc avec son prix d’interprétation masculine pour Tenue de soirée au festival de Cannes, en 1986. ANGELI-RINDOFF / BESTIMAGE

DISPARITION - Décédé ce vendredi, à l’âge de 72 ans, le comédien a été révélé par son personnage de looser hypocondriaque dans Les Bronzés. Il a ensuite mené sa carrière en tournant des rôles plus dramatiques et en réalisant ses films, sans jamais perdre sa popularité.

Michel Blanc a fini par conclure. La conclusion est bien triste. Rien à voir avec celle dont rêve son personnage de Jean-Claude Dusse dans Les Bronzés. L’acteur, scénariste et réalisateur est mort à Paris le 4 octobre, à l’âge de 72 ans, des suites d’un malaise cardiaque après une grave réaction allergique.

Le plus mauvais gag d’un artiste qui ne se sera pas contenté de faire rire la France entière en dragueur maladroit à moustache. Blanc s’était d’ailleurs rasé en même temps qu’il était passé à un registre plus sérieux. Une façon de se cacher aussi, lui qui appréciait la reconnaissance, comme tout acteur, mais guère la célébrité. De la troupe du Splendid, il était peut-être le plus discret, le plus inquiet, le plus mélancolique.

Fils unique d’un père déménageur et d’une mère dactylographe, le petit Michel vit une enfance heureuse en banlieue parisienne, à Puteaux, malgré un souffle au cœur. Il en a gardé une hypocondrie chronique et pas si paranoïaque. Fichu cœur. Adolescent, il se passionne…

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