Pistes cyclables à Paris: les dix fautes de la mairie
1. Mettre ensemble bus et vélo
Au départ, l'idée est séduisante: faire profiter les cyclistes des voies réservées aux autobus. Elles sont larges, bien matérialisées sur le sol, parfois séparées par un muret des autres véhicules. Mais, en pratique, elle s'avère stressante pour les deux roues. Faire circuler ensemble le plus fragile (vélo) et le plus gros (autobus) engendre un stress pour le premier quand le second tente de le doubler, voire quand ce dernier doit se rabattre en prévision d'un arrêt. Dans certaines avenues, la voie de bus n'est matérialisée que par de la peinture sur la chaussée. Une aubaine pour les cars de tourisme qui s'arrêtent régulièrement (comme boulevard des Italiens), contraignant les cyclistes à se déporter sur les voies utilisées par les automobilistes et donc à se mettre encore plus en danger. Enfin, la voie de bus est également partagée avec les taxis qui sont moins patients et compréhensifs que les chauffeurs de bus de la RATP et ne se privent pas de klaxonner le cycliste qui a l'outrecuidance…