Violences contre l’école: l’État mobilisé mais dépassé

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L’objectif de l’État est d’identifier les établissements scolaires les plus à risques et de poursuivre le déploiement des dispositifs anti-intrusion. 502415592/Florence Piot - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - Agressions, attentats, menaces, harcèlement scolaire… Malgré les dispositifs existants et la création récente d’une «force scolaire mobile» par la ministre de l’Éducation nationale, l’insécurité dans les établissements demeure alarmante pour les enseignants, les élèves et leurs familles.

Pression religieuse, menaces sur les professeurs et chefs d’établissements, harcèlement scolaire, violences urbaines, réseaux sociaux omniprésents, contexte international explosif… De Nîmes, où des établissements scolaires sont devenus une zone de tirs dans un quartier gangrené par le trafic de drogue, à Paris, où le proviseur du lycée Ravel s’est mis en retrait après des menaces de mort, en passant par les menaces d’attentats via les messages des espaces numériques de travail (ENT), les violences contre l’école éclatent au grand jour. Et l’agression, mardi, de Samara, adolescente de 14 ans, aux abords de son collège à Montpellier, suscitant jeudi l’émoi et l’indignation, a de nouveau mis l’école sous le feu des projecteurs.

Comme l’avait promis le premier ministre le 21 mars, une réunion interministérielle s’est tenue à Beauvau ce jeudi, en présence de Nicole Belloubet pour l’Éducation nationale, Gérald Darmanin pour l’Intérieur, Éric Dupond-Moretti pour la Justice ainsi que les recteurs…

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