JO: «Ce sont des choses qui n'arrivent qu'aux autres», les confidences des premiers entraîneurs des champions olympiques

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Teddy Riner lors de sa victoire face à Tatsuro Hito en finale par équipe des JO de Paris, le samedi 3 août. Arlette Bashizi / REUTERS

TÉMOIGNAGES - Derrière la joie d’une médaille d’or, ce sont de nombreux encadrants et bénévoles de petits clubs dans lesquels les athlètes ont débuté leur sport de prédilection qui pleurent de joie.

À peine la dernière touche validée par l’arbitre de la finale franco-française, Manon Apithy-Brunet fond en larmes. L’escrimeuse française, nouvelle championne olympique de sabre, enlace son mari, ses entraîneurs. Au second plan, un homme en chemise bleu saute par-dessus les barrières, se défait de la sécurité et rejoint le rang des accolades. « Personne n’aurait pu m’empêcher de passer, ironise Carlos Bravo. C’était une telle explosion de joie. Je n’ai pas pu résister. » Une semaine après le sacre de son ancienne élève, les émotions ne retombent pas pour le maître d’armes du club d’escrime de Rillieux-la-Pape (Rhône). « Manon, j’ai commencé à l’entraîner alors qu’elle avait à peine 7 ans. Rien que de penser à sa victoire, ça me met les larmes aux yeux », s’émeut-il en se remémorant tous les souvenirs communs avec la sabreuse, qui n’était alors qu’une petite tête brune.

Qui aurait pu en vouloir à cet entraîneur d’exulter à ce point ? Une réaction somme toute naturelle…

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