JD Vance, « l’elfe noir » de la nouvelle droite américaine

Le quartier résidentiel de Bernal Heights, avec ses rues à flanc de colline bordées de maisonnettes aux couleurs pastel, ses boutiques vintage et ses restaurants exotiques, est un repaire d’artistes comme de familles de la classe moyenne que l’explosion des loyers a chassées du centre de San Francisco. Au milieu des années 2010, c’est ici que JD Vance et son épouse, Usha, ont posé leurs valises lorsqu’ils sont arrivés en Californie.

Le jeune diplômé de Yale, après avoir brièvement travaillé pour un juge du Kentucky, puis dans un cabinet d’avocat de Washington, vient alors de décrocher un emploi dans une entreprise de biotechnologie. Il s’attelle en outre à la rédaction d’un livre autobiographique, Hillbilly Elegy, qui connaîtra bientôt un succès retentissant. Quand le week-end arrive, les époux Vance se consacrent à l’entretien d’un jardin communautaire, brunchent avec des amis et visitent les vignobles ou les galeries d’art. Loin de l’Ohio en crise, que le jeune homme a laissé derrière…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous