ENTRETIEN - Sacré lors des Jeux de Paris 2024, le surfeur français sort à peine d’un «tourbillon» dont il se réjouit, tout en sachant que le plus dur l’attend désormais.
Le sourire (toujours) aux lèvres mais des petits yeux qui trahissaient une fatigue légitime. Deux jours après la grande parade organisée sur les Champs-Élysées, Kauli Vaast continuait de profiter de son rêve qui s’est réalisé le 5 août dernier, lorsqu’il est devenu le premier champion olympique de surf français, chez lui, à Tahiti, sur une vague, Teahupoo, qu’il connaît depuis son plus jeune âge. Confidences d’un Polynésien de 22 ans qui sait que le plus dur l’attend désormais.
LE FIGARO. - Cela a-t-il été un tourbillon depuis votre titre olympique ?
Kauli VAAST. - C’est exactement le mot (sourire). Cela a été un marathon avec énormément de changements, de belles choses qui arrivent. C’est un truc de « ouf », l’occasion d’une vie. J’ai été beaucoup sollicité par les médias, et le plus important à mes yeux, c’est que j’ai vu beaucoup de bonheur dans les yeux des gens que j’ai croisés. Et puis ce n’est pas rien, à 22 ans, de pouvoir se dire que j’ai…