Le sourire (toujours) aux lèvres mais des petits yeux qui trahissaient une fatigue légitime. Deux jours après la grande parade organisée sur les Champs-Élysées, Kauli Vaast continuait de profiter de son rêve qui s’est réalisé le 5 août dernier, lorsqu’il est devenu le premier champion olympique de surf français, chez lui, à Tahiti, sur une vague, Teahupoo, qu’il connaît depuis son plus jeune âge. Confidences d’un Polynésien de 22 ans qui sait que le plus dur l’attend désormais.
LE FIGARO. - Cela a-t-il été un tourbillon depuis votre titre olympique ?
Kauli VAAST. - C’est exactement le mot (sourire). Cela a été un marathon avec énormément de changements, de belles choses qui arrivent. C’est un truc de « ouf », l’occasion d’une vie. J’ai été beaucoup sollicité par les médias, et le plus important à mes yeux, c’est que j’ai vu beaucoup de bonheur dans les yeux des gens que j’ai croisés. Et puis ce n’est pas rien, à 22 ans, de pouvoir se dire que j’ai…