Réforme de l’audiovisuel public : l’Élysée n’exclut pas le scénario d’une fusion

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Réforme de l’audiovisuel public : l’Élysée n’exclut pas le scénario d’une fusion

La ministre de la Culture, Rachida Dati, veut « rassembler les forces » de l’audiovisuel public. Sébastien SORIANO

Le flou autour des contours du rapprochement de France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde, qui pourrait également aboutir à un holding, est savamment entretenu. La ministre de la Culture, Rachida Dati, espère boucler ce dossier d’ici à la fin de l’année.

À peine nommée, en janvier, la nouvelle ministre de la Culture avait donné le tempo : allegro. « Rassembler les forces » en vue de créer un « pôle puissant » de l’audiovisuel public ? « Il faut faire cette réforme et vite. Vous pouvez compter sur moi », assurait Rachida Dati. Mi-mars, face aux sénateurs, elle était revenue à la charge sur ce projet de « BBC à la française », porté à l’origine par l’un de ses prédécesseurs, Franck Riester, et tué dans l’œuf par l’arrivée du Covid. La ministre s’était dite favorable à la mise en place d’« une gouvernance unique » et promis qu’elle avancerait « sans aucun tabou ».

Mais pour défendre quelle option ? De simples « coopérations, des synergies positives », comme elle les a évoquées ? Un holding chapeautant France Télévisions, Radio France, l’INA et France Médias Monde ? Une fusion plus radicale des différents groupes ? Le flou autour des contours de la réforme est savamment entretenu…

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