Eugénie Bastié: «Après le 7 octobre, requiem pour le libéralisme»

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Eugénie Bastié. LE FIGARO

CHRONIQUE - Dans Ce que je veux sauver, la journaliste Peggy Sastre présente ses désillusions profondes après le choc du 7 octobre. Et se demande si des sociétés libérales ouvertes et pluralistes peuvent durer dans le temps.

Le 11 septembre 2001 avait enterré la parenthèse de la fin de l’histoire des années 1990. Le 7 octobre 2023 sera-t-il interprété comme le point final de la civilisation libérale ? C’est le doute qui habite Peggy Sastre depuis un an. Dans Ce que je veux sauver (Anne Carrière), la journaliste du Point, qui se décrit comme darwinienne, scientiste et libérale, revient sur ses désillusions dans le style cru et franc qui est le sien. « Parce que je suis libérale, fruit, produit et progéniture des Lumières et ayant chevillé au corps le bien-fondé - non la supériorité - de leurs principes, j’étais naturellement convaincue que le terrain d’entente, le compromis, le débat cheminant vers une vérité, une réalité commune, un progrès, même lointains et à excaver à la pelleteuse, tenaient toujours du fameux champ des possibles. » 

Mais depuis le 7 octobre, les images de jeunes filles dénudées et ensanglantées emmenées sur des 4 × 4 par leurs bourreaux du Hamas…

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