Vencorex : François Bayrou refuse la nationalisation, les députés déposent une proposition de loi
« Vencorex et Arkema, même combat ! » Le slogan est inscrit sur une banderole jonchant le piquet de grève de l’usine d’Arkema, à Jarrie (Isère), en place depuis début janvier, où la direction a annoncé un plan social supprimant 154 postes sur les 344 existants directement lié à la fermeture de leur fournisseur de sel. De fait, l’usine de Jarrie est devenue le symbole de l’effet boule de neige catastrophique de la fermeture de la majeure partie de la production de Vencorex à Pont-de-Claix, située à quelques kilomètres.
En conséquence, un amas de palettes, pneus et brindilles de bois se sont accumulés devant Arkema pour alimenter un feu d’espoir, en signe de contestation. « Nous sommes en grève pour récupérer nos emplois, non pour négocier un plan social », affirme Maxime Morant, gréviste et opérateur aux dérivés chlorés, où les unités ont cessé de fonctionner depuis octobre dernier.