Comment Michael O’Leary, le truculent patron de Ryanair, veut mettre sa compagnie sur le toit du monde

Et soudain Michael O’Leary entre au pas de charge dans la pièce. Il est 13 h 15, le 19 janvier. Jeans, basket, pull camionneur et lunettes fichées dans sa crinière blanche, le directeur général de Ryanair n’a pas le look d’un grand patron. Buongiorno, buenos dias, guten tag, bonjour, il salue avec un grand sourire l’assemblée composée d’Italiens, d’Espagnols, d’Allemands, de Français, de Belges réunis au siège de la compagnie aérienne low cost. Un bâtiment quasi anonyme à dix minutes de l’aéroport de Dublin.

Le temps de prendre un café à la volée et de mordre dans un sandwich, et cette boule d’énergie au débit de mitraillette lance les débats: «On en a assez qu’on nous prenne pour des paysans irlandais qui occupent deux caravanes à côté d’un aéroport.» Il est vrai que Ryanair n’a plus rien d’un outsider: le groupe est de loin le premier transporteur aérien européen en termes de passagers.

Le roi du low cost

L’année dernière, il en a convoyé plus de 180 millions. Deux fois plus qu’easyJet, la deuxième low cost…

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