«Il faut être capable d’une grande violence, mes enfants seront entraînés aux arts martiaux», explique Louis Sarkozy

Haut de combat sur le dos, Louis Sarkozy empoigne son adversaire, au milieu des sacs de boxe d’une salle parisienne. Son opposant entame un «grappling», qui désigne une technique d’immobilisation dans les arts martiaux.

Au Jiu-jitsu brésilien, les corps sont assez rapidement projetés vers le sol. Dans ce sport de contact, le but est de soumettre l’adversaire par étranglement ou en usant de clés d’articulations. les corps compressés, chacun tente à son tour de trouver la faille chez l’autre, avant que l’expérience de l’entraîneur ne prenne le dessus, pour cette fois.

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Pour Le Figaro la Nuit, Le fils de l’ancien président a invité Thibaut Gautier à découvrir sa passion pour le Jiu-jitsu brésilien, art martial dérivé du judo.

Plus qu’un sport, une véritable conduite de vie pour le jeune homme de 28 ans, qui se voit à la mairie de Menton en cas de victoire lors des municipales 2026.

Ce moment a été l’occasion pour Louis Sarkozy de revenir sur son rapport à la violence, qu’elle soit physique ou intellectuelle. Alors qu’il a confié vouloir «quinze enfants, le plus possible», ce dernier a précisé qu’ils «seront entraînés aux arts martiaux. C’est une discipline de vie, une capacité obligatoire à avoir.»

«Tout le monde devrait être capable d’une grande violence»

Pour cela, il prend pour modèle le psychologue et clinicien canadien Jordan Peterson. Bien qu’il lui reconnaisse «ses controverses, sur pleins de trucs», le néophyte en politique attribue à Peterson une «immense vérité» : «Tout le monde devrait être capable d’une grande violence. Car lorsqu’on n’est pas capable de violence, il n’y a aucune moralité à se restreindre.»

Pour Louis Sarkozy, celui qui n’est pas capable de violence, «n’a aucune moralité à se restreindre». Tandis que la capacité à retenir ses coups et ses mots, n’en faire usage qu’au moment opportun, c’est faire preuve «de moralité».

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«Les plus grands tueurs sur cette planète, sont bien souvent les plus gentils et les plus doux. Ils n’ont absolument plus rien à prouver, aucune bataille d’ego, aucun complexe», justifie l’intéressé.

À quelques mois d’une campagne électorale électrisante, Louis Sarkozy veut être vu aussi bien combatif sur un tatami que face à ses adversaires politiques.