Élections au CIO : «Un choix qui n’est pas facile» entre les sept candidats pour Martin Fourcade

Le Français Martin Fourcade, qui devrait participer jeudi en Grèce à sa première élection d'un président du Comité international olympique (CIO), a confié, à la veille du scrutin, la difficulté d'effectuer un choix parmi les sept candidats, dont son compatriote David Lappartient, qui sont «très différents. C'est vraiment un choix qui n'est pas facile, parce qu’on a des candidats qui sont très différents, à la fois de par leur passé et aussi de par leur style», a expliqué l'ancien biathlète à la presse, à 24 heures du scrutin, dans un complexe hôtelier sur les bords de la mer Ionienne.

«C'est un choix qui n'est pas facile, pour être honnête, je ne l'ai pas encore fait. Cela mélange plein de choses, entre le leadership qui est quand même nécessaire pour gérer une organisation comme le CIO et pour représenter le mouvement sportif dans son ensemble. Et puis, d'autres symboles aussi qui sont importants à mes yeux, sur quelle image on a envie de renvoyer du mouvement olympique, comment on veut projeter le mouvement olympique vers demain. Donc en fait, c'est une combinaison de plein de facteurs. Il y en a certains qui cochent plus de facteurs que d'autres», a avancé Martin Fourcade, sept fois médaillé olympique et membre du CIO depuis deux ans.

Sept candidats, parmi lesquels l'ancien champion olympique britannique Sebastian Coe ou l'Espagnol Juan Antonio Samaranch Jr, briguent jeudi la succession de l'Allemand Thomas Bach à la tête de l'instance olympique. «Le candidat idéal, finalement, c'est un petit peu un mélange de tous ces candidats-là aussi», a admis Martin Fourcade, qui ne prendra part au scrutin que lorsque le candidat français David Lappartient aura été éliminé, si celui-ci n'est pas élu nouveau président du CIO.