DIRECT. Guerre à Gaza : les Etats-Unis sont "déterminés" à obtenir "maintenant" un accord Israël-Hamas
Les Etats-Unis souhaitent vivement obtenir "maintenant" un accord Israël-Hamas, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, mercredi 1er mai. "Même en ces temps difficiles, nous sommes déterminés à obtenir un cessez-le-feu ramenant les otages chez eux et de l'obtenir maintenant. Et la seule raison pour laquelle cela ne se ferait pas, c'est le Hamas", a-t-il déclaré à Tel-Aviv, en rencontrant le président israélien Isaac Herzog. Poursuivant sa tournée au Proche-Orient, Antony Blinken doit s'entretenir à Jérusalem avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Suivez notre direct.
Réponse toujours attendue du Hamas. Les pays médiateurs (Egypte, Qatar, Etats-Unis) attendent une réponse du mouvement islamiste palestinien à une proposition de trêve de quarante jours, associée à une libération d'otages retenus à Gaza depuis le début de la guerre en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Une proposition qu'Antony Blinken a qualifiée lundi d'"extraordinairement généreuse de la part d'Israël".
Fermeté du Premier ministre israélien. Le Hamas réclame un cessez-le-feu "permanent" avant tout accord sur la libération des otages, ce qu'Israël a toujours refusé jusqu'à présent en affirmant vouloir mener une offensive terrestre à Rafah. "L'idée d'arrêter la guerre avant d'avoir atteint tous nos objectifs est hors de question. Nous allons entrer dans Rafah et y éliminer les bataillons du Hamas, avec ou sans accord (de trêve) afin d'obtenir une victoire totale", a répété mardi Benyamin Nétanyahou.
Une opération terrestre à Rafah serait "une tragédie sans nom", redoute l'ONU. Le Premier ministre israélien ne cesse de réitérer son intention d'entrer dans Rafah, au sud de la bande de Gaza. "Pour les centaines de milliers de personnes qui ont fui vers l'extrême sud de Gaza pour échapper à la maladie, à la famine, aux charniers et aux combats directs, une invasion terrestre entraînerait encore plus de traumatismes et de morts", a estimé le chef des Affaires humanitaires de l'ONU, Martin Griffiths.