Assistants parlementaires du FN : un procès à hauts risques pour Marine Le Pen

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Assistants parlementaires du FN : un procès à hauts risques pour Marine Le Pen

Plusieurs pièces paraissent indiquer que Marie Le Pen était parfaitement au courant des méthodes utilisées, et même donneuse d’ordres. François Bouchon / Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Poursuivie pour détournement de fonds européens, la présidente du Rassemblement national encourt une peine d’inéligibilité qui pourrait contrecarrer ses plans pour 2027.

« Dans les années à venir et dans tous les cas de figure, nous ne nous en sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen et si nous obtenons des reversements supplémentaires. » Ce courriel daté du 16 juin 2014 a été envoyé à Marine Le Pen, présidente du Front national (FN, devenu Rassemblement national) depuis trois ans par le trésorier du parti, Wallerand de Saint-Just. Il constitue l’une des pièces sur lesquelles va s’appuyer le parquet tout au long du procès dit « des assistants parlementaires des eurodéputés FN », qui doit s’ouvrir ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris. Il est prévu pour durer jusqu’au 26 novembre, à raison de trois après-midi par semaine.

Vingt-cinq personnes physiques et le FN en tant que personne morale ont été renvoyés, mais l’état de santé de Jean-Marie Le Pen, 96 ans, ne lui permettra pas de comparaître. Tous les projecteurs seront donc tournés vers sa fille Marine…

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