Sabotages : la SNCF s’active pour éviter de nouvelles attaques sur le réseau ferroviaire

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Sabotages : la SNCF s’active pour éviter de nouvelles attaques sur le réseau ferroviaire

C'est dans le Pas-de-Calais, sur la commune de Croisilles, qu'a été visée la ligne à grande vitesse Nord le 26 juillet dernier. Brian Snyder / REUTERS

Le groupe réfléchit à se doter d’un plus grand nombre de caméras de vidéosurveillance et de drones pour mieux protéger ses sites sensibles.

Le sabotage contre les voies ferrées la nuit précédant la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le 26 juillet dernier, a laissé des traces à la SNCF. Officiellement, le groupe ferroviaire préfère mettre en avant sa réaction après cette attaque XXL : en trois jours, la circulation de tous les trains avait été rétablie. « 435 agents ont travaillé en 3x8 pendant trois jours. La rapidité du retour à la normale montre la résilience de notre réseau face à une attaque de très grande ampleur », estime Damien Pallant, directeur général adjoint de la sécurité à SNCF Réseau, chargée des voies ferrées en France. Le grand public, lui, a découvert la fragilité du réseau hexagonal. Et, loin des micros, les langues se délient au sein de l’entreprise publique : « On a été estomaqué que plusieurs axes de notre réseau fassent l’objet d’une attaque concomitante », glisse un de ses cadres. 

Quinze jours avant, le PDG du groupe, Jean-Pierre Farandou, semblait…

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