Le cancer du sein triple négatif représente 15% des cancers du sein (9000 nouveaux cas par an) mais reste l'un des plus difficiles à traiter en raison de la résistance de nombreuses patientes aux traitements hormonaux standards, y compris aux nouvelles hormonothérapies ciblées. Pour cause, les cellules tumorale de ce cancer n'expriment ni les récepteurs aux hormones (œstrogène et progestérone) ni le récepteur HER 2, régulant la multiplication cellulaire, présents dans la plupart des cancers du sein. C'est pourquoi des efforts considérables de recherche y sont consacrées, dans l'espoir d'améliorer la prise en charge de ces patientes, dont les options de traitement sont limitées. Ces dernières années, l'Institut Curie s'est mobilisé sur différents fronts pour élargir l'offre thérapeutique et détecter précocement les rechutes. Plusieurs essais en cours, présentés cette semaine lors du plus grand congrès mondial de cancérologie, organisé chaque année à Chicago par la société américaine d’oncologie…
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Cancer du sein triple négatif : des avancées françaises pour mieux guérir les femmes
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Cancer du sein triple négatif : des avancées françaises pour mieux guérir les femmes
DÉCRYPTAGE - À l’occasion du congrès annuel de la société américaine de cancérologie (ASCO), l’Institut Curie a présenté trois études françaises en cours qui pourraient améliorer considérablement la prise en charge du cancer du sein le plus agressif.