Paris : la fréquentation touristique a augmenté de "5 à 6%" sur le début 2025 par rapport à 2023, selon la mairie, qui salue "l'effet JO"

La fréquentation touristique a augmenté de "5 à 6%" sur le début 2025 par rapport à la même période de 2023, a indiqué samedi 26 juillet sur franceinfo Frédéric Hocquard, adjoint à la mairie de Paris chargé du tourisme et de la vie nocturne. Il salue "l'effet JO" sur le tourisme dans la capitale. "Depuis 2025", soit après la période des Jeux olympiques de 2024, "on a une augmentation assez régulière de la venue des touristes sur Paris", "on le voit cet été".

Frédéric Hocquard souligne "le tourisme festif" qui est apparu "depuis les Jeux olympiques", "un tourisme nocturne, ce qu'on n’avait pas". "Les Jeux olympiques ont été une fête, la cérémonie d'ouverture a montré tout ce qu'était capable de faire la scène musicale française." L'élu note l'apparition d'un "tourisme festif dans les clubs et les boîtes de nuit parisiennes". Parmi les touristes qui choisissent Paris comme destination, l'adjoint à la maire de Paris note une "accentuation très forte des Européens et des Nord-Américains". Il évoque une augmentation de "15 à 18%" de Nord-Américains" par rapport à avant la période des JO, avec également "beaucoup d'Européens" venant d'Allemagne, de Belgique ou d'Angleterre.

La menace du sur-tourisme

Mais cette augmentation "ne va pas sans poser problème", tempère Frédéric Hocquard. Il va falloir "réguler la pression touristique qu'il va y avoir sur la ville". L'adjoint à la maire de Paris estime à environ "35 millions de touristes" qui viennent actuellement à Paris chaque année. "Je ne suis pas sûr que l'on puisse passer à 40 ou 45 millions de touristes par an, sans que derrière, nous ayons, du point de vue de la population, quelques tensions et du sur-tourisme". Selon lui, le Marais, la Butte Montmartre, les Champs Elysées, la Tour Eiffel et le Champ de Mars sont les quartiers ont la pression touristique est la plus forte.

"Notre sujet maintenant va être de savoir comment on régule les effets de boum du tourisme qu'on a eu", ajoute Frédéric Hocquard. Il ne veut pas que Paris "finisse comme Barcelone ou Amsterdam où il y a eu des réactions négatives de la part des habitants parce qu'il y avait trop de touristes". "C'est notre grand enjeu." Il ne s'agit de dire "qu'il ne faut plus de touristes", mais "qu'il faut réguler le tourisme". Frédéric Hocquard veut travailler sur les questions des "cars de touristes", sur celles concernant "Airbnb" et sur une "meilleure répartition du flux touristique sur la métropole", afin de "mieux répartir la charge".