Boulangeries : vers une autorisation d'ouverture le 1er mai ?

Chaque jour en semaine, 450 baguettes sont fabriquées dans une boulangerie d'Épernay (Marne). Ce chiffre grimpe à 1 200 le samedi. Le week-end, les journées sont intenses et elles le sont encore plus les jours fériés. Tous les 1ᵉʳˢ mai, il faut huit personnes en vente et à la production pour faire tourner la boutique. "Une journée comme le 1^er mai, c'est deux mois d'électricité", indique Grégory Piraux, boulanger.

"On n'a pas envie de travailler pour rien"

Plus loin, Erwan et Caroline Poulain ont décidé de ne pas risquer une inspection du travail et vont fermer boutique. "On n'a pas envie de se lever le matin pour se prendre une amende, mais on n'a pas envie de travailler pour rien non plus", explique Erwan Poulain. Des discussions sont en cours avec le ministère du Travail pour faire évoluer la situation. En France, la boulangerie-pâtisserie génère un chiffre d'affaires annuel d'environ 13 milliards d'euros.

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