Plusieurs cas de méningite à méningocoque dans une même famille à Rennes, une jeune femme de 18 ans est décédée
Un décès dans un cluster. L’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne a confirmé la mort lundi d’une jeune femme âgée de seulement 18 ans des suites d’une méningite à méningocoque B dans la région de Rennes (Ille-et-Vilaine). Selon une information de Ouest-France , confirmée par l’ARS auprès de la radio locale Ici, plusieurs cas de méningite à méningocoque ont été signalés dans une même famille vendredi, à Rennes et dans la proche banlieue rennaise. Deux autres individus sont toujours hospitalisés au CHU de Rennes.
Au total, selon Ici, l’ARS aurait identifié une quarantaine de cas contacts de méningite à méningocoque B en Ille-et-Vilaine. L’ensemble de ces personnes touchées par ce cluster auraient subi un traitement antibiotique prophylactique pour éviter le développement de l’infection.
Les méningocoques sont une famille de bactéries qui causent des méningites très dangereuses et contagieuses, principalement chez les enfants et adolescents. C’est loin d’être la seule cause de méningites, un terme générique qui désigne une inflammation des membranes du cerveau ou de la moelle épinière. La majorité du temps, un virus est en cause.
Mais les méningites virales sont généralement beaucoup moins graves que les bactériennes. Ces dernières, qui se manifestent notamment par une forte fièvre et une raideur de la nuque, tuent un patient de manière foudroyante si elles ne sont pas soignées. Et, quand elles le sont, la mortalité reste de 10%, sans parler de séquelles fréquentes: amputation, troubles cognitifs, surdité... De plus, les méningocoques se transmettent facilement d’une personne à une autre. Ils peuvent donc causer des épidémies, ce qui a justifié le développement de vaccins.