Ultranationalistes, haineux et islamistes, le retour en force des Loups gris turcs

Réservé aux abonnés
Des tags injurieux contre les Arméniens inscrits sur les murs d’un lycée à Saint-Chamond. X

ENQUÊTE -Ces paramilitaires liés à Ankara ont franchi une étape à Saint-Chamond fin avril en menaçant une élue et les communautés arménienne, grecque et kurde. Il s’agit du troisième dossier lié à la mouvance depuis 2020 dans la région stéphanoise, l’un de leurs bastions selon les services de renseignement.

Loi des séries à la sauce islamo-nationaliste ? Ou résurgence d'un groupuscule dont les militants sont toujours actifs ? Dissous en 2020 par les autorités françaises, les Loups gris turcs, paramilitaires liés à un parti d'extrême droite allié à Recep Tayyip Erdogan, s'étaient faits relativement discrets ces dernières années.

Mais, depuis février, ce temps semble révolu. Nouvelle preuve que, si elle garde une réelle efficacité, la dissolution de «groupements de fait» trouve toujours ses limites. Pire encore, les choses ont plutôt tendance à s'aggraver. Les feux étaient déjà passés à l'orange depuis février avec des interpellations de militants pour apologie du terrorisme en ligne, sur fond de conflit israélo-palestinien, puis des échauffourées entre Turcs et Kurdes et enfin le hacking d'un site gouvernemental avec un message des plus clairs, dénonçant les interpellations : «si vous souhaitez mener une campagne contre les Loups gris, nous ne cesserons pas nos attaques contre…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous