Loi des séries à la sauce islamo-nationaliste ? Ou résurgence d'un groupuscule dont les militants sont toujours actifs ? Dissous en 2020 par les autorités françaises, les Loups gris turcs, paramilitaires liés à un parti d'extrême droite allié à Recep Tayyip Erdogan, s'étaient faits relativement discrets ces dernières années.
Mais, depuis février, ce temps semble révolu. Nouvelle preuve que, si elle garde une réelle efficacité, la dissolution de «groupements de fait» trouve toujours ses limites. Pire encore, les choses ont plutôt tendance à s'aggraver. Les feux étaient déjà passés à l'orange depuis février avec des interpellations de militants pour apologie du terrorisme en ligne, sur fond de conflit israélo-palestinien, puis des échauffourées entre Turcs et Kurdes et enfin le hacking d'un site gouvernemental avec un message des plus clairs, dénonçant les interpellations : «si vous souhaitez mener une campagne contre les Loups gris, nous ne cesserons pas nos attaques contre…