Lourde, complexe, infernale même, la machine administrative française n’a pas bonne presse auprès des patrons. Mais si la France est connue pour être le pays aux 400.000 normes, il arrive que, parfois, l’État se remette en question. Et aille jusqu’à lever ses propres verrous juridiques et réglementaires. Il a ainsi fait sauter un blocage juridique empêchant Danone de développer une solution pour économiser 30% d’eau à l’année sur un de ses sites de production, une filière de Veolia de développer une solution d’irrigation innovante, ou encore la start-up OKE CHARGE de lancer un service de recharge de véhicules électriques partagé.
«C’est la preuve de l’ouverture d’esprit dont l’État peut se montrer capable pour nous permettre à nous, industriels, de développer des projets innovants et disruptifs», se réjouit Patrick Hamiel, vice-président de la filiale française de Novo Nordisk en charge des affaires économiques, qui a bénéficié de la souplesse de l’administration pour lancer le recyclage…