Christophe Béchu, un ministre face aux injonctions contradictoires

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«
Nous n’avons jamais autant baissé les émissions de gaz depuis qu’il n’y a plus les écologistes au gouvernement», confie le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. François BOUCHON/Le Figaro

DÉCRYPTAGE - Le ministre de la Transition écologique doit trouver sa place face à un président omniprésent, qui serait parfois peu amène avec lui.

Envoyé spécial à Toulouse

Stoïque, Christophe Béchu écoute, depuis son siège toulousain, l’exposé sur le suivi des crues que lui dresse Météo-France. Mais, à l’évidence, celui-ci devient moins audible. On tambourine sur la baie vitrée située derrière le ministre de la Transition écologique, la sono crache les slogans de syndicalistes et d’écologistes interrogeant son «inaction» et une banderole le présentant carrément en «traître» à la cause est déroulée. «Il faudrait, toutes affaires cessantes, donner la priorité à celui qui a la position la plus radicale et hurle le plus fort?», bouillonne-t-il en quittant la salle. Refusant la porte dérobée qu’on lui suggère, il sort se saisir du micro des organisateurs pour dire tout le mal qu’il pense de l’incartade.

Jeudi, où il poursuit son tour de France de l’écologie à l’heure où la COP28 débute à Dubaï, Christophe Béchu constate une fois de plus la difficulté à faire entendre sa voix entre les récriminations. Depuis son premier jour à l’hôtel de…

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