DIRECT. Guerre dans la bande de Gaza : Donald Trump doit présider une "grande réunion" mercredi sur l'après-conflit dans l'enclave palestinienne

Le président américain, Donald Trump, doit diriger mercredi 27 août une "grande réunion" à la Maison Blanche portant sur l'après-conflit dans la bande de Gaza, a annoncé mardi son émissaire spécial Steve Witkoff. "Nous avons une grande réunion à la Maison Blanche demain, sous la direction du président, et nous élaborons un plan très complet sur le jour d'après" dans le territoire palestinien, dévasté par la guerre entre Israël et le Hamas, a-t-il déclaré sur la chaîne américaine Fox News. "Je pense que beaucoup de gens vont constater à quel point c'est solide et guidé par de bonnes intentions", a-t-il affirmé, ajoutant que le plan "reflétait les motivations humanitaires du président Trump". Suivez notre direct.

Emmanuel Macron appelle Benyamin Nétanyahou "à sortir de la fuite en avant meurtrière" à Gaza. Dans une lettre mardi, le chef de l'Etat a appelé le Premier ministre israélien à "sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d'une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l'indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l'illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité".

 De nouveaux rassemblements à Tel-Aviv pour réclamer la fin de la guerre. Plusieurs dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées mardi soir à Tel-Aviv pour clore une journée de solidarité avec les otages à Gaza et demander la fin de la guerre, à l'heure où l'exécutif israélien discutait de la poursuite des opérations militaires.

Une "enquête initiale" sur les frappes meurtrières de lundi. Les frappes israéliennes ayant tué 20 personnes, dont cinq journalistes, lundi à l'hôpital Nasser de Khan Younès, visaient une caméra du Hamas selon une "enquête initiale" devant encore éclaircir "plusieurs lacunes", a affirmé mardi l'armée israélienne. Le mouvement islamiste palestinien Hamas a rejeté les conclusions de cette enquête, affirmant qu'il s'agissait d'"une allégation infondée, dépourvue de toute preuve, et visant uniquement à échapper à la responsabilité juridique et morale d'un massacre".