La traque de Park Jin-hyok, roi des hackeurs du groupe Lazarus et visage du cybercrime nord-coréen

En 2018, le FBI appose un nom et un visage sur ce qui était jusque-là un fantôme du cybercrime nord-coréen. Un fantôme considéré comme le cerveau de l’emblématique piratage de Sony Pictures Entertainment, premier acte d’une série de méfaits qui feront de Park Jin-hyok l’un des hackeurs les plus recherchés au monde. Cybercriminel mondialement connu, le Nord-Coréen a donné du fil à retordre à d’innombrables systèmes de défense informatiques. Il serait à l’origine de certaines des intrusions informatiques parmi les plus coûteuses de l’histoire. Son identification par les services de renseignements américains, la première pour un pirate nord-coréen, fut un désaveu pour la Corée du Nord, qui nie pourtant l’existence de Park Jin-hyok.

Les informations à son sujet sont rares, mais permettent de tracer les contours d’un système d’extorsion d’argent et de monnaies virtuelles mis en place par la République populaire démocratique de Corée. La fiche d’inculpation diffusée par le FBI parle d’un certain…

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