Pourquoi Paris 2024 ne sera pas la poule aux œufs d’or espérée par les acteurs du tourisme

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Des touristes se prennent en photo devant les anneaux olympiques placés sur la mairie de Paris. ANDBZ/ANDBZ/ABACA

DÉCRYPTAGE - Les hôteliers qui espéraient multiplier par quatre ou cinq leurs tarifs pendant les JO redescendent peu à peu sur terre.

«Bien sûr qu’il va y avoir un sacré coup de frein sur le tourisme pendant les Jeux olympiques, lance Stéphane Manigold, président de l’Umih Grand Paris, le plus gros syndicat professionnel de restaurateurs et d’hôteliers de la région. Avant et pendant, il y aura moins de monde. Mais les mois et les années qui suivront pourraient être extraordinaires.»

Les prix exorbitants demandés pour certaines chambres d’hôtels et locations saisonnières depuis la rentrée de septembre laissaient penser que la demande pour assister au plus grand événement sportif mondial attendrait un niveau stratosphérique. À tort. Certes, quelques fans ont cassé leur tirelire depuis un moment pour être de la partie et trouver à se loger. Mais il reste encore aujourd’hui des places pour la cérémonie d’ouverture et les hébergements parisiens sont loin d’être pleins.

Si leurs prix se sont envolés, c’est que les hôteliers et les loueurs d’appartements à la nuit ou à la semaine misaient sur un effet d’aubaine qui ne s’est jamais…

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