Atlético Madrid-FC Barcelone : Yamal prodigieux, Griezmann poussiéreux, un Clasico pour une finale délicieuse... Les tops/flops

TOPS 

Lamine Yamal prodigieux

Les adjectifs et les superlatifs ne suffisent plus pour encenser le prodige catalan. L’ailier droit du Barça a livré une (énième) prestation majestueuse lors de la victoire des siens face aux Rojiblancos (0-1). Enchaînements, tirs, passes en profondeur, dribbles et percussions... L’Espagnol a tout fait. À tel point qu’on devrait s’inquiéter de l’état de santé de son vis-à-vis du soir Reinildo, qui a vécu un véritable calvaire, terminant le match sur les rotules, à cause du frénétique et intenable blaugrana. Le Barcelonais est (évidemment) passeur décisif sur l’unique but de la rencontre inscrit par Ferran Torres (27e). Un récital du jeune champion d’Europe avec la Roja qui, on vous le rappelle... n’a que 17 ans.

L’artiste Pedri

L’autre grand homme du succès catalan. Le métronome blaugrana a livré une grande prestation, toujours juste, précis et soyeux dans ses transmissions. Un véritable artiste sur le terrain, qui pourrait faire penser à un peintre posé devant sa toile. La pelouse est son aire de jeu... et de création. Le meneur de jeu du Barça rappelle, à 22 ans, un certain Andrés Iniesta.

Le Barça retrouve le Real en finale

La finale que tout le monde attendait (ou presque) aura bien lieu. En finale de la Coupe du Roi le 26 avril prochain, les Catalans croiseront le fer, pour la troisième fois de la saison, avec leur meilleur ennemi du Real Madrid, qui s’est lui qualifié mardi soir au détriment de la Real Sociedad. Pour l’instant, les Blaugranas ont aisément remporté les deux premiers duels en championnat (0-4) et en Supercoupe d’Espagne (2-5), de quoi surmotiver les Merengue pour cet affrontement qui sent la poudre à plein nez.

FLOPS

Antoine Griezmann poussiéreux

Les années semblent (commencer) à peser lourd sur les épaules du Français. Ce dernier a vécu une soirée très compliquée... Jamais en lumière, asphyxié et épinglé par la rugueuse défense du Barça, l’ancien international français n’a apporté aucun danger sur le but catalan, engouffré par la vitesse et l’intensité de jeu blaugrana. L’ex n°7 des Bleus, qui reste toujours évasif sur son avenir à 34 ans, semble tiraillé entre l’idée de prolonger une ultime fois son aventure madrilène ou se laisser tenter par une expérience nouvelle en MLS et aux États-Unis. Ce qui est certain, c’est que le champion du monde 2018 présente aujourd’hui des lacunes et un niveau de jeu insuffisant pour avoir un impact sur des joutes de ce calibre. Pour de simples matches de championnat face à des équipes de bas ou mi-classement, ça passe encore, mais face aux meilleures équipes du continent, «Grizou» semble (vraiment) tirer la langue.

Reinildo la tête... dans le gazon

Le latéral gauche madrilène a été le faire-valoir de Lamine Yamal. Tout le long du match, le Mozambicain a subi la foudre et la fougue du prodige espagnol. Sur les genoux ou la tête dans la pelouse, le Colchonero a vécu un cauchemar face à un joueur de 14 ans son cadet. Diego Simeone a mis fin au supplice de son défenseur dès la mi-temps. On comprend pourquoi... Ce dernier ne savait plus où donner de la tête. C’est à se demander s’il a pu regagner sans problème les vestiaires.

Fin de saison (morose) pour l’Atlético

En trois semaines, les Rojiblancos sont passés de la première place du championnat, d’outsider pour le titre en Liga, d’un quart de finale de Ligue des champions et d’une finale de Coupe du Roi a... plus rien. Les Madrilènes se sont écroulés et ont absolument tout perdu en cette fin de saison. Ces derniers ont craqué dans les matches décisifs et le sprint final. Les dernières semaines de compétition risquent d’être moroses du côté du Metropolitano...