La nouvelle a provoqué un tollé chez les utilisateurs de Windows 10. À partir du 14 octobre, Microsoft avait programmé la fin des mises à jour de sécurité sur son système d’exploitation lancé en 2015. Il était également prévu qu’il ne bénéficie plus des nouvelles fonctionnalités ni de support technique. Un arrêt qui concerne des millions d’utilisateurs : Windows 10 représente encore plus de 45 % des systèmes d’exploitation Microsoft installés dans le monde, selon StatCounter. Si la solution la plus simple est de passer sous Windows 11, de nombreux Français devaient se retrouver dans l’impasse, avec un matériel non compatible pour assurer la mise à jour. Il faut en effet un appareil assez récent, qui dispose d’une puce TPM 2.0 et d’un processeur de 64 bits, avec au moins deux cœurs.
Microsoft a finalement annoncé mercredi 24 septembre une extension gratuite des mises à jour de Windows 10 pendant un an, pour les particuliers situés dans l’espace économique européen (EEE) avec un compte Microsoft. L’inquiétude reste de mise pour les utilisateurs, la problématique étant seulement reportée. Anatole*, qui a acheté son ordinateur en 2016 à 1 700 euros pour jouer aux jeux vidéo, dénonce ainsi la politique du géant américain. «À l’époque, c’était un appareil de très bonne facture, qui reste opérationnel. Il est encore capable de faire tourner les jeux sans problème, y compris ceux qui sont récents», explique l’homme de 33 ans.