Puy-de-Dôme : trois spectateurs tués lors du rallye de la Fourme

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité. 

Dans l'après-midi du samedi 26 juillet, la Peugeot 208 a finalement été remorquée. Elle doit être examinée par les enquêteurs, pour essayer d'élucider le drame qui a eu lieu dans la matinée sur la départementale 251. Un peu avant 11 heures, alors qu'elle participait au rallye de la Fourme, la voiture est sortie de la route et a percuté trois spectateurs.

Trois morts

Deux d'entre eux, deux frères de 60 et 70 ans, sont morts sur le coup. Un autre, un père de famille de 44 ans, est décédé des suites de ses blessures. À Saint-Just (Puy-de-Dôme) la commune où l'accident a eu lieu, les habitants ont du mal à réaliser. "Beaucoup d'émotions, de tristesse et une pensée pour les familles. Un gros choc. Ils s'appellent d'une droite, donc je pense que la sortie a été violente", confie le maire, François Chautard.

La pilote, une jeune femme de 22 ans, et sa copilote, 51 ans, ont été hospitalisées. Leurs jours ne sont pas en danger. La 32e édition du rallye de la Fourme avait débuté dans la matinée, par cette première étape au départ de la commune de Baffie (Puy-de-Dôme). Pour une raison inexpliquée, la jeune femme qui était au volant perd le contrôle du véhicule. Des recherches toxicologiques doivent être réalisées sur la pilote.

Une enquête devra faire la lumière sur le drame

L'enquête va aussi essayer de déterminer si la présence de spectateurs était interdite à l'endroit où l'accident a eu lieu, comme le laisse penser la présence de rubalises rouges, là où la voiture a fait sa violente sortie de route. "Il y a effectivement des balisages rouges ouverts selon les zones où nous avons le droit d'assister à la course ou pas", a commenté commente Laure Moisset, procureure de la République de Clermont-Ferrand. "Il semblerait qu'on n'était pas loin d'une zone rouge, mais l'enquête le dira précisément", a réagi de son côté Joël Mathurin, le préfet du Puy-de-Dôme.

Une cellule psychologique a été ouverte pour accueillir une dizaine de personnes choquées par ce drame. Un des organisateurs de la course est mort l'année dernière lors d'un accident sur ce même rallye.