En Italie, les référendums sont « un moyen de réimposer le tempo » selon Pier Giorgio Ardeni

Milan (Italie), envoyée spéciale

Pier Giorgio Ardeni a le sens du détail. En choisissant de donner rendez-vous à l’Humanité place Fontana, le professeur d’Économie politique à l’Université de Bologne rend hommage à un lieu emblématique de la lutte des classes italienne. Le 12 décembre 1969, alors que le nord du pays est secoué par de grandes grèves ouvrières, une bombe explose dans une banque située sur cette place du centre de Milan.

L’attentat fait dix-sept morts et plusieurs dizaines de blessés. L’enquête se concentre exclusivement sur le milieu anarchiste. Il faudra attendre des années pour que la responsabilité d’Ordine Nuovo (extrême droite) soit établie. Auteur des Classes sociales dans l’Italie d’aujourd’hui (non traduit), Pier Giorgio Ardeni analyse la manière dont la présidente du Conseil des ministres italien, la post-fasciste Giorgia Meloni (Frères d’Italie)...