Édouard Philippe réfute être «dans une entreprise de déstabilisation» d’Emmanuel Macron

L'ancien premier ministre Édouard Philippe a réfuté mener une «entreprise de déstabilisation du président de la République». «J'ai trop de respect pour les institutions et je pense que le moment est trop dangereux pour que quiconque essaye de faire cela», a déclaré le patron du parti Horizons au quotidien Paris Normandie , ce samedi 7 septembre.

Celui qui a officialisé sa candidature pour l'Élysée cette semaine a également souhaité voir Emmanuel Macron rester à la tête de l’État jusqu’en 2027, comme prévu.«Il est essentiel pour les institutions qu'il aille au bout de son mandat», a estimé Édouard Philippe, à qui certains ont prêté l'intention de miser sur un éventuel empêchement du président de la République, en raison de l'instabilité politique, avant l'échéance de 2027.

Une rencontre avec Michel Barnier ce dimanche

Édouard Philippe, qui doit rencontrer le nouveau premier ministre Michel Barnier dimanche à Matignon, a par ailleurs salué le choix de cette nomination. Michel Barnier est «méthodique, solide, expérimenté et proeuropéen», a-t-il souligné. «Il sait ce qu'est une coalition et n'est pas sectaire», a-t-il ajouté, répétant qu'il ferait ce qu'il pourrait «pour l'aider».

Maire du Havre depuis 2010 - avec une interruption de 2017 à 2020 lors de son passage à Matignon - Édouard Philippe a également indiqué qu'il briguerait sa réélection en 2026. D'ici là, il espère recevoir jeudi prochain Emmanuel Macron pour le 80e anniversaire de la libération du port normand, un épisode marqué par de terribles bombardements qui avaient détruit une immense partie de la ville. «Si le président vient, ça se passera très bien, je vous le garantis», a assuré Édouard Philippe pour démentir la fraîcheur, notoire, de leurs relations.