Une frappe qui rase le poteau de l'Atalanta, le frisson qui parcourt le Vélodrome et Pierre-Emerick Aubameyang, la mâchoire serrée, les bras raides le long du corps, frustré d'avoir manqué le but du 2-1. Pas de sifflets cette fois. Car l'attaquant a été adopté par les supporters marseillais, bien avant cette demi-finale aller de Ligue Europa il y a une semaine (1-1) qui donne de l’espoir avant le retour à Bergame ce jeudi (21h).
Aubameyang a inscrit, cette saison, 27 buts en 47 matches sous le maillot ciel et blanc. C'est mieux que d'illustres Marseillais avant lui, de Mamadou Niang à Alexis Sanchez en passant par Djibril Cissé ou André-Pierre Gignac. Son rendement se rapproche de l'idole absolue, Didier Drogba (32 buts en 55 matches), qui n'a vécu qu'une seule folle saison sur le Vieux-Port (2003-04), ponctuée d'une finale de cette même C3.
Aubameyang a été «costaud sur le plan mental»
Avec Aubameyang, «c'est un peu le même raisonnement qu'avec Leo Balerdi, deux joueurs qui étaient un peu les boucs émissaires», estime Jean-Marc Ferreri