En Serbie, la contestation contre le président Vučić prend une ampleur inédite après la mort de 15 personnes dans l’effondrement du auvent d’une gare
Depuis l’effondrement de l’auvent d’une gare à Novi Sad qui a tué 15 personnes, le 1er novembre, un mouvement de contestation a gagné l’ensemble du pays. Les étudiants, rejoints par des citoyens, écologistes, associations et agriculteurs dénoncent la corruption et la politique du président serbe.
© Andrej ISAKOVIC / AFP
En Serbie, un mouvement inédit dure depuis plus d’un mois dans l’ensemble du pays. L’effondrement de l’auvent d’une gare à Novi Sad qui a tué 15 personnes, survenu le 1er novembre dernier a déclenché de massives protestations. La gare venait d’être rénovée au moment de la catastrophe.
Toutes les facultés de l’université de Belgrade et de celle de Novi Sad sont bloquées, tout comme celles de Niš et Kragujevac. Les lycées et les professeurs ont rejoint le mouvement de grèves. « Du jamais vu depuis les manifestations contre le régime de Slobodan Milošević, durant l’hiver 1996-1997 », raconte Milica Čubrilo-Filipović dans le Courrier des Balkans.
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