PSG : «L’an dernier, je me souviens d’une erreur grave de ma part», reconnaît Luis Enrique avant de fêter le titre contre Auxerre
La quille. Champion de France depuis début avril, le Paris Saint-Germain en termine avec le championnat de France ce samedi (21h), contre Auxerre, lors de la 34e journée. Match sans enjeu pour Paris, mais aussi pour les promus bourguignons, 10es au classement de Ligue 1, sauvés depuis longtemps et qui n’ont plus rien à espérer ou à craindre. L’occasion pour l’équipe de Luis Enrique de célébrer le titre devant ses supporters, avant de se tourner vers les finales, la Coupe de France le 24 mai et celle de la Ligue des champions, le 31 mai. «On a beaucoup grandi au cours de la saison, les joueurs individuellement, mais c’est la force de l’équipe qui a fait la différence», a souligné Luis Enrique sur PSG TV, avant de répondre aux journalistes.
Les célébrations du titre et le souvenir de l’an dernier : «L’an dernier, je me souviens d’une erreur grave de ma part, je n’ai pas profité des festivités après une année de travail. J’espère pouvoir en profiter demain (samedi), indépendamment du résultat. Ces célébrations sont parfois compliquées, mais demain, j’espère qu’on prendra le match aussi sérieusement que possible, comme toujours. Si le résultat est là, tant mieux, sinon parfait aussi. C’est le moment de célébrer un titre de champion de France avec nos supporters.»
Moins de matchs au calendrier en mai : «Il reste le dernier match de Ligue 1, la finale de la Coupe de France et celle de la Ligue des champions, avant la Coupe du monde des clubs. On a une grande envie de terminer ce cycle de la meilleure manière, on veut faire un très bon match demain pour nous préparer avant les finales.»
Gonçalo Ramos : «C’est un joueur indiscutable pour nous, pour moi, en raison de son attitude sur le terrain et à l’entraînement. Ses statistiques sont magnifiques. Il apporte des garanties, qu’il joue 0 ou 90 minutes. On n’a pas le sentiment qu’il n’a que 24 ans, c’est merveilleux d’entraîner un joueur comme lui.»
On ne va rien changer.
Luis Enrique
L’approche des finales : «Il reste trois matchs, on va essayer de gérer tout cela de la meilleure manière, que tous les joueurs présentent leur meilleure version. C’est difficile, pas impossible, c’est ce qu’on va essayer de faire. On va insister sur les mêmes choses qui nous ont permis d’en arriver là. On ne va rien changer.»
L’évolution de la Ligue 1 : «On a été bien au-dessus par rapport à l’an dernier, mais je ne me souviens d’aucun match facile à l’extérieur. Il y a une lutte passionnante pour la C1, c’est serré. C’est bien pour tout le monde.»
La préparation de la saison prochaine après la Coupe du monde des clubs : «On est dans le meilleur moment de la saison, celui dont on a rêvé. On reste concentré sur l’idée de terminer de la meilleure des manières en gagnant le plus de titres que possible. On verra plus tard.»
Ousmane Dembélé, qui a choisi de venir s’entraîner avant Montpellier alors qu’il avait l’autorisation du staff de ne pas venir au Campus : «Chaque cas est particulier. On donne le temps de repos maximal mais si un joueur veut venir s’entraîner, qu’il veut des soins, on est ouvert à sa décision. On essaie de gérer les temps de repos et de déconnexion. Il y a beaucoup de jours de travail accumulés. Les conditions sont excellentes, mais c’est fatigant aussi.»
La jeunesse de l’effectif : «On a une équipe à la fois jeune et expérimentée. Les gens plus expérimentés font des erreurs aussi. Il y a peut-être moins de garanties avec un jeune joueur, à voir, mais ce qui nous a menés ici c’est ce mélange. Je pense que ce n’est pas un problème, c’est positif. Pour le reste, on fait les analyses en fonction des résultats, si on perd ce sera parce qu’on est trop jeunes et sinon, on dira autre chose (sourire).»
Cette recherche d’amélioration continue des joueurs et de l’équipe, c’est ce qui me motive.
Luis Enrique
Ce qu’il a appris cette saison : «Le jour où j’arrête d’apprendre ou d’essayer d’apprendre, j’arrête. J’ai arrêté de jouer à 34 ans. J’ai fait beaucoup d’erreurs que je ne ferais plus aujourd’hui. Si tu as la bonne mentalité, tu apprends tous les jours, c’est le message que je fais passer à tous les joueurs. Ce que j’ai appris cette saison ? J’ai l’obsession de toujours aider les joueurs. On peut toujours s’améliorer. Cette recherche d’amélioration continue des joueurs et de l’équipe, c’est ce qui me motive.»
Carlo Ancelotti à la tête de la sélection brésilienne : «C’est positif. Aucun entraîneur n’a une carrière similaire à la sienne. Tous ces trophées… Il est formidable sur et en dehors du terrain. Je ne vais pas lui souhaiter du succès avec le Brésil car je le souhaite à l’Espagne, mais c’est merveilleux d’avoir un tel entraîneur à la tête d’une sélection mythique.»
Le Campus PSG : «L’immense majorité des clubs de haut niveau ont un centre d’entraînement de très haut niveau, il y a eu une grosse évolution à ce niveau. J’ai été le premier à dormir ici. Je n’ai pas participé au développement et à la conception du Campus, je n’étais pas là, mais ceux qui l’ont fait ont visé juste, c’est moderne, confortable mais pas luxueux. Tous ceux qui travaillent ici, les jeunes, sont connectés avec l’équipe. C’est une invitation à s’améliorer.»
Les jeunes du centre de formation : «On a l’opportunité de s’entraîner tous les jours avec eux, je prends plus d’informations à l’entraînement que ponctuellement sur un match. Pour moi, c’est important de tirer parti des joueurs du centre de formation. C’est important que les jeunes sachent que s’ils ont le niveau, ils pourront monter avec l’équipe première. Ce trait d’union est très important.»
L’état d’esprit des joueurs avant les finales : «Il ne peut pas être meilleur, on le voit avant chaque entraînement. Quand tu approches de deux finales, et du dernier match de championnat, l’était d’esprit ne peut pas être meilleur. Tous les joueurs veulent montrer qu’ils peuvent aider l’équipe à chaque séance. Ce seront de très belles semaines pour tout le monde, les joueurs, l’entraîneur, les supporters, on va essayer de profiter de ce moment.»
Propos recueillis en conférence de presse
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