Lens-Rennes : Saïd et El Aynaoui proactifs, Meïté prometteur, le public nordiste pathétique... Les tops/flops
TOPS
Neil El Aynaoui proactif
Après avoir offert une victoire de prestige au RCL samedi dernier sur la pelouse du stade Vélodrome de Marseille, face à l’OM (0-1), le jeune meneur de jeu lensois a de nouveau réalisé une grande prestation, pilier de du succès des siens face à Rennes (1-0). Le Nordiste de 23 ans signe la passe décisive sur le but de Wesley Saïd (47e) et s’est montré efficace à la récupération, en interceptant cinq fois le cuir et en grattant quatre ballons. L’Artésien a également remporté sept duels dans cette rencontre. Le Franco-Marocain semble savoir tout faire pour son jeune âge.
Wesley Saïd agile
L’autre grand homme du succès nordiste. L’avant-centre de 29 ans a fait parler sa qualité technique et de percussion tout le match. Le Français est l’auteur du seul but du match (47e), d’un coup de tête puissant sur corner. Le Sang et Or n’a cessé de proposer offensivement. Une partition de qualité de sa part.
Mohammed Meïté (très) prometteur
Le jeune attaquant français n’a que 17 ans mais montre déjà une grande maturité et un volume de jeu bluffant. Du haut de son mètre 92, le Rennais a su contrôler un nombre important de ballons et a servi efficacement en tant que point de fixation, afin de libérer un maximum d’espace pour ses coéquipiers offensifs. Son entraîneur Habib Beye lui fait confiance et ça se voit. Le Breton montre (déjà) des éléments, dans son jeu, très prometteur pour la suite.
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FLOPS
Une partie du public nordiste pathétique
«Un capitaine qui lâche le groupe en pleine saison, un actionnaire qui joue pour un autre club, le football moderne nous donne la gerbe !», signé une partie du public artésien. Des propos virulents à destination de l’ancien capitaine et gardien du club Brice Samba - parti à l’intersaison - et de Seko Fofana, qui avait rallié l’Arabie saoudite la saison dernière. Tous deux de retour à Bollaert samedi soir, mais sous le maillot du Stade Rennais, les ultras lensois ont accueilli, à leur façon, leurs anciens «chouchous». Après tout ce que ces deux joueurs ont apporté aux Sang et Or durant de longues années, en étant dévoués à 100 % envers et en montant, toujours, un état d’esprit irréprochable, leur réserver un accueil de cet acabit n’a vraiment rien de glorieux, ni de classe. En termes d’élégance, cette tranche des fans lensois aurait (vraiment) pu s’abstenir. Heureusement que certains ont préféré remercier et applaudir les deux compères. Le RCL n’est pas une prison dorée où les joueurs sont condamnés à errer tout le long de leur carrière. N’en déplaise à quelques supporters, rongés par la jalousie et l’ingratitude, qui semblent avoir la mémoire (bien) courte.
Habib Beye incompréhensible
Face à Lens, l’entraîneur rennais a paru à court de solutions et, surtout, sans inspiration. Sa décision de sortir Arnaud Kalimuendo pour faire entrer Kyogo Furuhashi a semblé complètement dénuée de sens. L’ancien du PSG était l’attaquant breton le plus remuant, percutant et incisif des Rouge et Noir. Le n°9 du SR a même inscrit le seul but de son équipe, qui a finalement été refusé pour une main, en première période. Son remplacement a fait reculer le bloc rennais, qui a tout de même tout donné dans les dernières minutes pour arracher le match nul. Un choix (vraiment) pas lumineux, ni judicieux, de l’ancien technicien du Red Star.