Chemi Pérès est le fils de l’ancien premier ministre Shimon Pérès et l’un des piliers de la tech israélienne. Président du fonds de capital-risque Pitango et du Centre Peres pour la paix et l’innovation, il a été très impliqué dans le dialogue israélo-palestinien et israélo-arabe, finançant nombre de projets éducatifs et humanitaires pour rapprocher les communautés. Très sévère pour le désastre étatique du 7 octobre, qui a «montré ce qu’on peut faire aux Juifs quand l’État est absent», il pointe la responsabilité du gouvernement, dont la politique de division du pays a été «une invitation à attaquer pour nos ennemis». Pour lui, le 7 octobre marque la fin de la «politique de containment» de la terreur, privilégiée pendant soixante-quinze ans.
LE FIGARO. - Où étiez-vous le 7 octobre, quand votre pays a été cruellement attaqué? Rien ne sera-t-il plus comme avant en Israël?
Chemi PÉRÈS. - Ma femme et moi étions avec notre petite-fille dans notre maison, dans le nord d’Israël, quand nous avons…