En Birmanie, la junte déstabilisée par la résistance armée

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Des membres de la Karenni Nationalities Defense Force, l’un des groupes armés opposés à la junte birmane, à Moe Bye (État Kayah), en novembre. STRINGER/REUTERS

DÉCRYPTAGE - Les forces prodémocratie se sont emparées de nombreuses bases militaires, villes et axes de communication.

Phnom Penh (Cambodge)

La vaste offensive lancée par les forces prodémocratie n’en finit pas de pousser la junte birmane dans ses retranchements. Après que plusieurs fronts se sont ouverts au nord, à l’est et à l’ouest du pays le mois dernier, les combats se rapprochent désormais du deuxième axe commercial de Birmanie, à proximité de la frontière thaïlandaise. Le 1er décembre, les forces anti-junte de l’armée de libération nationale Karen (KNLA) ont lancé l’assaut contre la ville de Kawkareik, située à 30 kilomètres de Myawaddy, deuxième point de passage le plus important pour le commerce transfrontalier.

Si, pour l’heure, la KNLA n’a saisi que deux camps de l’armée, les affrontements qu’elle a engagés participent à accentuer la pression qui pèse sur la junte au pouvoir: cet axe routier relie directement Rangoun, la capitale économique du pays, à Bangkok. Dimanche, plusieurs dizaines de camions restaient bloqués sur les voies, empêchés d’avancer par les combats alentour.

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