La progression de Désiré Doué : «Quand on parle d’amélioration, plutôt que de se concentrer sur un joueur, il est bon de penser à l’ensemble. C’est l’équipe qui donne des solutions de jeu. C’est un sport collectif. Désiré Doué est un joueur de l’effectif, mais il y en a d’autres qui progressent bien, des jeunes notamment.»
Les dernières confrontations animées face à Brest : «Les matchs aussi animés, c’est bien pour les journalistes et les spectateurs, mais on doit faire mieux. Chaque match contre Brest a été compliqué, à la maison ou en déplacement. Peu importe si vous menez, ils peuvent marquer deux fois en deux minutes. S’ils mènent, c’est compliqué aussi. C’est une équipe toujours compliquée à jouer, très bien construire, très bonne en attaque et en défense, sur les seconds ballons mais aussi sur les centres et qui pose des problèmes. Ce ne sont jamais des matchs faciles.»
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Il n’y aura pas d’excès de confiance de notre part.
Luis Enrique
Le PSG à l’abri de l’excès de confiance : «Je ne sais pas ce qui arrivera demain (mardi) en termes de football. On est tous conscients de l’importance du match, de l’attrait de cette compétition pour le club. Il n’y aura pas d’excès de confiance de notre part. Mais Brest est capable d’obtenir un bon résultat. À ce stade de la compétition, ça se joue sur deux confrontations de 90 minutes, tout se joue sur un court laps de temps. Il faut gagner, pas le choix afin de ne pas revivre des expériences des années précédentes. Pas d’excès de confiance, c’est dur de battre Brest, mais notre seul objectif est de gagner.»
Les clés face à Brest : «Dans ce genre de match, il faut être précis sur 90 minutes et tous les détails comptent, vous ne pouvez pas faire d’erreur, il faut être efficace des deux côtés du terrain et faire en sorte que le match ressemble à ce qu’on veut. Mais on a toujours le sentiment que Brest peut marquer à tout moment contre nous. C’est une équipe bien construite et dure à défendre. On presse très bien mais face à une équipe capable de jouer long ou court comme eux, c’est compliqué, ils peuvent couper l’équipe adverse en deux… Vous pouvez mener 2-0 et ils reviennent à 2-2, comme lors du match au Parc des Princes la saison dernière. C’est facile pour eux de générer du danger.»
Les enseignements du match du 1er février (victoire 5-2 du PSG à Brest en Ligue 1) : «Je ne me souviens plus exactement, mais il me semble qu’on était encore à 2-2 à la 81e ou 82e minute. Et on a marqué trois buts, ce qui nous a permis de l’emporter sur un score peut-être un peu lourd pour Brest. On est conscients de la difficulté. On peut faire mieux défensivement, ce sera vital, mais il y a toujours de la place pour progresser dans tous les domaines.»
Un statut de favori qui met la pression : «C’est un match spécial parce que ce sont deux équipes françaises en coupe d’Europe, ça veut d’ailleurs dire qu’il y aura un club de plus en huitièmes de finale, ce qui est positif. Evidemment que nous sommes favoris, mais le football est plein de surprises et ne récompense pas l’équipe qui joue le mieux. Brest a déjà montré sa capacité à marquer face à nous. On sait à quel point ce sera dur. C’est une compétition importante et on veut afficher notre meilleur niveau de performance.»
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Le PSG meilleur que le Real sur le plan collectif à en croire Eric Roy : «Je ne sais pas quoi vous répondre, répondez ce que vous voulez (sourire)».
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On le voyait surtout partir de l’aile la saison dernière, il peut évoluer en 9, on en tire tous profit et on en est tous contents.
Luis Enrique sur Ousmane Dembélé
Ousmane Dembélé : «J’ai toujours soutenu les joueurs ayant des qualités techniques comme Ousmane Dembélé. J’aimerais aussi qu’on pense à tous les joueurs qui lui donnent des passes décisives, Nuno Mendes, Khvicha Kvaratskhelia, Bradley Barcola, Gonçalo Ramos, Kang-in Lee, Désiré Doué… Ce qui nous surprend le plus, c’est sa capacité à bouger dans la surface de réparation, il est toujours là où il faut, il peut marquer sur une touche. On connait ses qualités, ses statistiques sont incroyables cette saison, mais c’est tout le charme de jouer dans une équipe, de coordonner les qualités des uns et des autres. On le savait capable de jouer en tant qu’ailier mais il peut jouer partout, c’est positif. On le voyait surtout partir de l’aile la saison dernière, il peut évoluer en 9, on en tire tous profit et on en est tous contents.»
Ce que ça change de jouer dans une double-confrontation à l’élimination directe : «On prend le match de demain comme si c’était le dernier. On ne pense qu’au match de demain. On verra dans une semaine… On est toujours à 100% dans toutes les compétitions. Le seul match important, c’est celui de demain.»
Du bonus pour Brest : «Un danger ? Certainement. La saison dernière, Brest était l’une des meilleures équipes du championnat. Ils ont bien figuré en Ligue des champions. Ils ont eu des performances impressionnantes en C1, en étant compétitifs face à de grandes équipes européennes. À nous de faire en sorte qu’on ne voit pas leurs qualités, et ils en ont. Je salue le travail de leur entraîneur et leur équipe pour le niveau affiché.»
Propos recueillis en conférence de presse