Une méga-fusion de Nissan et Honda rebattrait-elle les cartes du marché automobile ?

Une nouvelle méga-alliance en chassera-t-elle une autre dans l’automobile japonaise ? Mercredi, le quotidien des affaires Nikkei a enflammé le secteur en affirmant qu’Honda et Nissan, respectivement deuxième et troisième producteur automobile de l’Archipel, étudient leur fusion. Le Nikkei affirme que les deux parties préparent un accord de collaboration qui commencera par la création prochaine d’un holding chapeautant les deux entités. De leur côté, les intéressés ont répondu aux rumeurs par un communiqué identique et sibyllin : «Comme annoncé en mars de cette année, Honda et Nissan explorent diverses possibilités de collaboration future, en tirant parti de leurs atouts respectifs». Cueilli pendant son jogging matinal par la télévision nippone, le directeur général de Honda, Toshihiro Mibe, a été un peu plus loquace : «Je pense que la relation avec Nissan peut s’approfondir», a-t-il expliqué. Si cette fusion avait ultérieurement lieu (avec à son bord Mitsubishi Motors, dont Nissan est le premier actionnaire), elle donnerait naissance au troisième constructeur mondial en volume, derrière Toyota et Volkswagen.