C’est entendu, les députés macronistes - faut-il dire ex-macronistes ? - n’ont pas censuré Michel Barnier. Mais entre le premier ministre et le premier groupe de son « socle commun », l’heure n’est toujours pas à la confiance.
Il y a bien sûr ces maladresses et susceptibilités personnelles qui ont un impact d’autant plus fort que les intéressés se connaissent mal, comme la réunion du groupe Ensemble pour la République (EPR) a permis de le vérifier. Gabriel Attal a gardé en travers de la gorge les piques adressées en public par son successeur ; le chef du gouvernement est agacé par les sorties de Gérald Darmanin ; et les députés de l’ex-majorité ont le sentiment que le chef de la majorité les prend de haut. Mais l’essentiel n’est pas là.
Sur fond de préparation du budget, c’est à un bras de fer à front renversé que l’on assiste entre un premier ministre de droite et des élus du centre. Pour commencer de réduire le déficit des comptes publics (6 %…