Les répliques du séisme se font encore sentir. La recomposition politique, provoquée par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, s’est poursuivie mardi avec l’annonce par Éric Ciotti d’une «alliance» entre Les Républicains et le Rassemblement national. La décision, qui a placé le parti au bord de l’implosion, n’est en revanche pas rejetée par la base. Selon la dernière vague du sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, la moitié (50%) des militants de droite approuvent en effet l’idée d’un pacte avec les nationalistes. Une proportion qui grimpe à 79% au sein du RN, dont les trois quarts des adhérents soutiennent ce pacte.
Dans la campagne éclair qui s’annonce, avant les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains, les partis de gauche tentent quant à eux de bâtir un «Front populaire» sur les ruines de la Nupes. Après s’être déchirés pendant les européennes, les socialistes, les écologistes, les communistes et les mélenchonistes se sont donc remis autour de…