Le coup de bambou européen sur les voitures électriques « made in China » se précise. Les constructeurs chinois et même occidentaux qui produisent leurs voitures dans l’empire du Milieu s’y préparent depuis des mois. Le temps de mettre en place des stratégies de contournement des droits de douane destinés à protéger l’industrie automobile européenne.
Depuis le début de l’enquête « antisubvention » lancée il y a un an par la Commission européenne pour faire la lumière sur les aides de l’État dont ils ont pu bénéficier, les groupes chinois ont avancé leurs pions. Pour l’heure, seule une poignée d’entre eux vend leurs modèles électriques en Europe et rares sont ceux qui sortent de l’anonymat. En effet, s’ils lorgnent le marché européen avec grand intérêt, tous s’attendent à une patiente conquête.
Au cours du premier semestre, sur 5,7 millions de voitures (toutes motorisations confondues) vendues au sein de l’Union, le groupe Saic, leader chinois en Europe avec