Bruno Retailleau: «La France s’enfonce dans l’insécurité et la violence»

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Bruno Retailleau, sénateur LR et candidat à la présidence de son parti, dans les locaux abritant son siège de campagne. François BOUCHON / Le Figaro

ENTRETIEN - Le chef de la droite sénatoriale dénonce l’effondrement de l’État régalien et la situation insurrectionnelle en Nouvelle-Calédonie en pressant l’exécutif d’avoir le courage de «la rupture et de l’action».

LE FIGARO. – Emmanuel Macron a convoqué un Conseil de défense et de sécurité nationale, sur fond de crises sécuritaire et pénitentiaire sévères. Il a également annoncé l’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie. Qu’en pensez-vous ?

BRUNO RETAILLEAU. – L’instauration de l’état d’urgence, je l’avais demandée. Celui-ci doit permettre de donner plus de pouvoirs aux autorités pour rétablir l’ordre. Mais cela doit aussi être un signal : la République est partout chez elle. La Nouvelle-Calédonie, c’est la France. Et par trois fois, les Néo-Calédoniens ont exprimé leur volonté de rester français. Ne cédons pas au chantage à la violence.

Je suis évidemment pour la reprise du dialogue et je ne méconnais pas que les troubles en Nouvelle-Calédonie proviennent aussi d’une crise économique et sociale très profonde. Oui au dialogue, donc, mais pas sans conditions. La première des conditions, c’est le retour au calme et au respect de l’État de droit. La France s’enfonce dans l’insécurité et la violence

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