«Nous ne voulons en faire un produit de luxe» : désormais, le café de qualité est à portée de tasse

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«Nous ne voulons en faire un produit de luxe» : désormais, le café de qualité est à portée de tasse

Joris Hadjadj, fondateur d'Arbuste, à Caen. Moonrise Photography

ENQUÊTE - En quinze ans, les torréfacteurs et les coffee shops qui militent pour des breuvages bien sourcés et bien préparés ont gagné leur place dans le paysage français.

Le temps du petit noir au comptoir serait-il révolu ? La boisson brûlée, amère, avalée à la va-vite, laisse place à un éventail d'arômes fruités, floraux ou chocolatés ainsi qu'à de nouveaux rituels de dégustation, dotés de leur propre vocabulaire. On parle de café de spécialité, par opposition au café de commodité ou industriel, vendu à bas prix. Comme pour un bon vin, on distingue la variété, le terroir, l'intervention de l'homme, de la récolte à la torréfaction. Préparé par un barista, le café, dans sa version espresso, lactée (ornée de jolis motifs grâce au « latte art »), ou filtre, extrait par méthodes douces (Chemex, V60, Aeropress…), se sirote désormais dans un coffee shop. L'Hexagone compte 3 800 de ces cafés d'un nouveau genre, dont 85 % sont indépendants (le reste étant représenté par des chaînes comme Starbucks) selon le Collectif Café, principale fédération du café de spécialité en France. Un chiffre en hausse de 74 % depuis 2010, avec une nouvelle…

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