Nouvelle-Calédonie : après les émeutes, tous les élèves n’ont pas encore retrouvé le chemin de l’école

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Nouvelle-Calédonie : après les émeutes, tous les élèves n’ont pas encore retrouvé le chemin de l’école

Treize écoles ont été dégradées et cinq ont brûlé sur un total de 98 établissements, indique le vice-rectorat au Figaro. THEO ROUBY / AFP

TÉMOIGNAGES - Près de quatre mois après le début des émeutes qui ont dégradé et détruits de nombreux établissements scolaires, la majorité des écoliers ont retrouvé leurs classes. Une minorité reste cependant sur le carreau, faute de transports et en raison de l’insécurité.

Tandis que les élèves de métropole ont fait leur rentrée ce samedi 2 septembre, certains écoliers de Nouvelle-Calédonie, en pleine année scolaire (sur l’archipel, la période académique court de février à décembre), peinent à reprendre le chemin des cours. C’est le cas de Thibault*, qui chaque matin se lève à 4h30 pour prendre la navette maritime qui le conduit jusqu’à son lycée. Car depuis les émeutes qui ont embrasé le territoire le 13 mai dernier, la route qui sépare son domicile à son établissement est bloquée par les barrages de la tribu de Saint-Louis (l’un des clans kanak qui a pris part aux émeutes). Comme une centaine d’élèves et une dizaine de professeurs, l’adolescent est obligé d’emprunter cette navette, mise en place par les autorités locales, qui relie Nouméa au Mont-Dore. 

Le problème : la capacité de cette embarcation est réduite et les trajets peu nombreux. «Il attend au moins trois heures tous les matins, parfois sous de fortes pluies et des vents violents»

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