Terrorisme islamiste: ces sports de combat surveillés de près par les services de renseignements

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En 2022, 550 inscrits au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste avaient une pratique active du sport. Joe - stock.adobe.com

RÉCIT - Boxe, lutte, arts martiaux… Les terroristes islamistes sont pour beaucoup adeptes de ces disciplines considérées «à risque».

«Citius, Altius, Fortius.» (1) Si le baron de Coubertin n’était pas à leurs yeux un mécréant voué à l’enfer, les djihadistes auraient pu adopter la célèbre devise qu’il avait proposée à la création du Comité international olympique. Au-delà des querelles d’experts, les uns concluant à la radicalisation dans le sport, et les autres à la djihadisation par le sport, un constat s’impose: terrorisme islamiste et activités physiques font plutôt bon ménage. Comme l’a de nouveau démontré l’attentat d’Arras (Pas-de-Calais), le 13 octobre dernier. On avait rapidement appris que Mohammed Mogouchkov, l’assassin de Dominique Bernard, était un boxeur amateur et avait participé à des compétitions, tout comme son frère Movsar, incarcéré dans une autre affaire terroriste.

Depuis de nombreuses années, les sports de combat sont considérés comme «à risque» pour la radicalisation. Et les services de renseignements s’intéressent tout particulièrement aux jeunes radicalisés de la communauté nord-caucasienne (Tchétchènes…

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