Dans la nuit parisienne, au Silencio, club privé du 2e arrondissement, on danse. Depuis quelque temps, les karaokés de DJ Messo où le Tout-Paris artistique et politique reprend en chœur Michel Sardou et Dalida évoluent. Entre Désenchantée et Et si tu n'existais pas, le DJ glisse Recommence-moi, de Santa, La Grenade, de Clara Luciani, Le Dernier Jour du disco, de Juliette Armanet, Un jour je marierai un ange, de Pierre de Maere. Ces noms donnent un coup de jeune aux soirées. Auteurs, compositeurs mais aussi interprètes, ces artistes créent des musiques et des textes qui rendent les gens heureux. La belle « variétoche » à danser et chanter sous la douche revient en boomerang. Santa appartient justement à ce courant de la néovariété, qui emprunte les codes des années 1980 mais avec une voix et des mélodies plus subversives.
« Tous ces artistes sont bosseurs et ils ont le même tempérament de feu que moi. Je vais les voir en concert et je me considère un peu comme leur maman…